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lundi 23 juin 2014

Days 6 & 7



Il fait beau et c’est tout guilleret que nous entrons dans Glacier NP, Glacier c'est un parc dans les montagnes avec des glaciers comme son nom l'indique.

Bon, on se heurte à un premier problème d'entrée de jeu : toute la flotte tombée sur Seattle, ça fait de la neige ici et à cause de ça la « going to the sun road » qui traverse le parc est  fermée…donc non seulement on manque un « scenic drive » comme on dit ici mais en plus faut qu’on se tape un détour pour faire le tour du parc…qu’à cela ne tienne, on aime bien conduire…

Après une nouvelle route fermée et un nouveau détour, on arrive à notre camp de base, le campground public des pouilleux, sans douche mais pas cher (20 dollars la nuit). On plante la tente et zou on part voir le match contre la Suisse dans un hôtel qui s'avère être de style tyrolo-suisse.

Un honnête campeur français acquittant spontanément le prix de son emplacement

Un bien beau campement
On fête le résultat en arrosant nos sandwichs au cervelas avec de la bonne bière de la montagne « la going to the sun beer ». L’ivresse de la victoire et l’ivresse tout court nous donnant des ailes, c’est sans attendre que nous partons à l’assaut de la montagne. Il est déjà 16 heures,  pas une minute à perdre ! Les glaciers ne vont pas nous attendre pour fondre !

Pour la description des paysages splendides du parc, on va laisser parler les photos hein c’est mieux, tellement c’est beau.

Le mont Barbara Gould (à gauche)
 Notre ascension du jour est malheureusement écourtée au bout d’une heure ou deux par les conditions météo, trop de neige, on aperçoit tout de même  le glacier de Grinnel. Mais c’est quand même avec regret que nos Herzog et  Lachenal de carnaval rebroussent chemin.
 
Un trachéodindon


Le lac de Grinnel


Le glacier de Grinnel (en haut à droite)

Bon, on rentre au camping

On s’offre un délicieux repas de campeur (ou de clochard, c’est selon mais c’est un peu pareil, un clochard en définitive c’est un campeur contraint).

Le vendredi, c'est ravioli

Nous nous effondrons dans nos sacs de couchage, le vent hurle à l’extérieur de notre précaire abri (et aussi un peu à l’intérieur car on a une tente à même pas 50 dollars). Au petit jour, nous sommes comme des Mister Freeze dans des sacs Quechua. Guillaume échappe à l’hypothermie grâce à son jogging H&M et son pull Saint James.

Le temps de reconstituer nos forces avec un solide petit déjeuner et nous partons pour Cracker Lake, une petite vingtaine de kilomètres. Nous traversons à deux reprises une rivière dont le pont est trop court, ça fait froid les pieds.


Ce qui fait froid aussi, c’est la tonne de neige qui recouvre le sentier jusqu’à le rendre impraticable mais bon ça vaut le coup car au fond de la vallée glaciaire s’étend le Cracker Lake à l’eau bleu turquoise, surplombé par la masse imposante du Mont Siyeh et son mur de 4000 pieds, le plus haut d’Amérique du Nord.


Le mont Siyeh, plus de 3000 m (à gauche)

Le lac Cracker

Tiens un ours des montagnes, ah non c'est Guillaume en fait

Cracker selfie

Après une petite sieste au soleil en compagnie de marmottes-écureuils, nous prenons un peu de hauteur afin de mieux profiter du panorama. C’est aussi à ce moment qu’on se dit qu’on aurait p’têt’ pu mettre de la crème soleil, mais le mal est déjà fait, tout notre côté gauche est carbonisé, Guigui ressemble à un Babibel à moitié déballé.

Une écumotte



Nous redescendons tout de même ravis de notre journée. On s’arrête pour l’apéro à l’hôtel Suisse puis on rentre à notre camping. On souffre moins du froid cette nuit-là, Vincent grâce à sa couverture nouvellement acquise et Guillaume grâce aux radiations de ses coups de soleil.

Ainsi s’achèvent nos deux jours à Glacier et on peut vous dire qu’on en a encore plein les yeux (et les jambes).

Tchüss les amis,

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