Il fait beau et c’est tout guilleret
que nous entrons dans Glacier NP, Glacier c'est un parc dans les montagnes avec des glaciers comme son nom l'indique.
Bon, on se heurte à un premier problème d'entrée de jeu :
toute la flotte tombée sur Seattle, ça fait de la neige ici et à cause de ça la « going to the sun road » qui traverse le parc est fermée…donc non seulement on manque un « scenic drive » comme on dit ici mais en plus faut qu’on se tape un détour pour faire le tour du parc…qu’à cela ne
tienne, on aime bien conduire…
Après une nouvelle route fermée
et un nouveau détour, on arrive à notre camp de base, le campground public des
pouilleux, sans douche mais pas cher (20 dollars la nuit). On plante la
tente et zou on part voir le match contre la Suisse dans un hôtel qui s'avère être de style tyrolo-suisse.
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Un honnête campeur français acquittant spontanément le prix de son emplacement |
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Un bien beau campement |
On fête le résultat en arrosant nos sandwichs au cervelas avec de la
bonne bière de la montagne « la going to the sun beer ». L’ivresse de
la victoire et l’ivresse tout court nous donnant des ailes, c’est sans attendre
que nous partons à l’assaut de la montagne. Il est déjà 16 heures, pas une minute à
perdre ! Les glaciers ne vont pas nous attendre pour fondre !
Pour la description des paysages
splendides du parc, on va laisser parler les photos hein c’est mieux, tellement
c’est beau.
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Le mont Barbara Gould (à gauche) |
Notre ascension du jour est malheureusement
écourtée au bout d’une heure ou deux par les conditions météo, trop de neige, on aperçoit tout de même le glacier
de Grinnel. Mais c’est quand même avec regret que nos Herzog et Lachenal de carnaval rebroussent chemin.
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Un trachéodindon |
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Le lac de Grinnel |
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Le glacier de Grinnel (en haut à droite) |
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Bon, on rentre au camping |
On s’offre un délicieux repas de
campeur (ou de clochard, c’est selon mais c’est un peu pareil, un clochard en définitive
c’est un campeur contraint).
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Le vendredi, c'est ravioli |
Nous nous effondrons dans nos
sacs de couchage, le vent hurle à l’extérieur de notre précaire abri (et aussi
un peu à l’intérieur car on a une tente à même pas 50 dollars). Au petit jour, nous
sommes comme des Mister Freeze dans des sacs Quechua. Guillaume échappe à l’hypothermie
grâce à son jogging H&M et son pull Saint James.
Le temps de reconstituer nos
forces avec un solide petit déjeuner et nous partons pour Cracker Lake, une
petite vingtaine de kilomètres. Nous traversons à deux reprises une rivière
dont le pont est trop court, ça fait froid les pieds.
Ce qui fait froid aussi,
c’est la tonne de neige qui recouvre le sentier jusqu’à le rendre impraticable
mais bon ça vaut le coup car au fond de la vallée glaciaire s’étend le Cracker
Lake à l’eau bleu turquoise, surplombé par la masse imposante du Mont Siyeh et
son mur de 4000 pieds, le plus haut d’Amérique du Nord.
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Le mont Siyeh, plus de 3000 m (à gauche) |
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Le lac Cracker |
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Tiens un ours des montagnes, ah non c'est Guillaume en fait |
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Cracker selfie |
Après une petite sieste au soleil
en compagnie de marmottes-écureuils, nous
prenons un peu de hauteur afin de mieux profiter du panorama. C’est aussi à ce
moment qu’on se dit qu’on aurait p’têt’ pu mettre de la crème soleil, mais le
mal est déjà fait, tout notre côté gauche est carbonisé, Guigui ressemble à un
Babibel à moitié déballé.
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Une écumotte |
Nous redescendons tout de même
ravis de notre journée. On s’arrête pour l’apéro à l’hôtel Suisse puis on
rentre à notre camping. On souffre moins du froid cette nuit-là, Vincent grâce à sa
couverture nouvellement acquise et Guillaume grâce aux radiations de ses coups de soleil.
Ainsi s’achèvent nos deux jours à
Glacier et on peut vous dire qu’on en a encore plein les yeux (et les jambes).
Tchüss les amis,
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