6 heures du mat’, Vince a des
frissons, le taxi arrive, direction chez Guillaume. Nos deux compères de
nouveau réunis. 7 heures moins le quart, Guigui trouve ça bizarre qu’on soit
porte d’Italie pour aller à Roissy ; bin en fait l’avion part d’Orly,
abruti…vaut mieux pas qu’il parte tout seul celui-là…
L’ennui avec ces voyages
matinaux, c’est que dormir c’est compliqué, donc bon c’est long, très long comme
la sécurité de London. C’est donc un interminable voyage entrecoupé de
« chicken or pasta ? » des hôtesses et d’hurlements d’un nouveau
né à qui les parents n’ont rien trouvé de mieux que d’infliger un voyage
intercontinental que doivent subir nos deux aventuriers du tourisme mondial de
masse. Pauvre monde, à notre époque les gens savaient se tenir, on mettait
toute la famille dans la R16 pour descendre à Palavas et personne ne
t’entendait hurler sous Fourvière embouteillé et surchauffé.
Bref, on s’en tire pas trop mal,
juste quelques taches de poulet au curry sur le jogging à l’arrivée. Nous
passons l’immigration quelques minutes une heure plus tard, le gentil
policier d’origine asiatique s’étant plu à deviser 10 bonnes minutes avec
Guigui sur les motifs de son voyage et ses moyens de paiements. Ce qui a
grandement étonné ce brave inspecteur Van Loc c’est qu’on puisse prendre un
mois de congés d’affilée en France…mon pôv’ gars, si tu savais…tes parents ont
émigré dans le mauvais pays…
On sort de l’aéroport, la mine
défraichie mais réjouie, et on va vite être rafraichis…putain c’est pas à
Seattle qu’on est mais à Brest ! Il fait froid et il pleut des cordes !
On récupère la caisse en ayant
résisté à l’alléchante offre commercial du guichetier d’Alamo qui nous
proposait pour 5 dollars de plus par jour une Camaro ou une Mustang ! (Vince a du se
remémorer sa nuit à Atacama et les dangers de confier une voiture survitaminée
à son camarade inconscient).
Après avoir pris possession de
notre suite au Best Western du coin, direction un sport bar pour voir la finale
NBA et assister au triomphe des gentils Spurs contre les vilains Heat. A ce
propos, on peut noter que les seattlois s’en contrefoutent éperdument, ça fera
un quart de page dans le journal le lendemain.
Bon comme nous, on n’est pas des
athlètes on boit des bières pour faire passer les nachos (= des chips
recouvertes de fromages fondu avec du guacamole, de la crème et des piments qui
piquent) car c’est bien ça le concept du sport bar, manger du gras et picoler
en regardant des gens faire du sport à la télé.
Ivres de fatigue et de bières,
nous sombrons à 21 heures.
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