carte

carte

samedi 5 juillet 2014

Day 19, Road to Chicago...



Contre toute attente, la nuit a été paisible et aucun ruban « crime scene no trepassing » ne nous empêche de foutre le camp de notre chambre.

Avant de quitter, pour ne plus jamais y revenir, Milwaukee, nous allons visiter le musée Harley-Davidson car nous sommes des bikers dans l’âme, enfin surtout Vincent dont l’adolescence a été égayée par de longues chevauchées champêtres au guidon (torsadé et chromé) de sa 103 MVL.

Ce musée nous a beaucoup plu car il ne se contente pas de l’aspect purement « moto » de Harley-Davidson. En effet, l’ensemble de l’histoire (économique, sociale, sportive et technologique) de la firme est retracée et à travers celle-ci c’est l’histoire des USA qui est aussi évoquée (grande dépression, 2ème guerre mondiale, mondialisation des échanges et même le cinéma). En plus, y’a pas ces saloperies d’audioguide mais des vrais explications à lire à ta guise et à ton rythme, ce qui ne gâche rien.










Nous quittons ensuite Milwaukee sous le soleil et prenons une petite route qui a l’air de longer le lac Michigan. En réalité, elle le longe pas trop mais ce petit détour nous permet de traverser les banlieues friquées de Chicago en empruntant la Sheridan Road ; des baraques immenses au gout pas toujours sûr au milieu de terrains arborés, le tout sur des dizaines et des dizaines de kilomètres, on n’en voyait plus la fin. Bon, façon de parler, car on arrive tout de même à Chicago dont la majestueuse « Skyline » nous accueille.



On fait le grand écart hôtelier puisqu’on se cale trois nuits dans un Novotel du « downtown ». Nous avons une superbe vue et des serviettes sans taches. On se promène un peu dans le centre, la tête en l’air Ca nous plait bien car il y a plein de tours et les tours, nous on kiffe ça.

Chemin faisant, nous arrivons au Millenium Park dans lequel se déroule un festival de musique. Un concert classique est donné sur une scène permanente ouverte sur le parc. On musarde quelque temps puis, car Guillaume est entre temps passé en alerte faim de niveau 2 (ce niveau correspond à un état où aucune activité autre que se nourrir ne peut être envisagée), nous dinons dans un resto à touriste, Giordano, dont la spécialité est la pizza fourrée, c’est comme une grosse quiche à la tomate, c’est délicieux et très nourrissant.




Le ventre (trop) plein, nous nous endormons.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire