Contre toute attente, la nuit a
été paisible et aucun ruban « crime scene no trepassing » ne nous
empêche de foutre le camp de notre chambre.
Avant de quitter, pour ne plus
jamais y revenir, Milwaukee, nous allons visiter le musée Harley-Davidson car
nous sommes des bikers dans l’âme, enfin surtout Vincent dont l’adolescence a
été égayée par de longues chevauchées champêtres au guidon (torsadé et chromé)
de sa 103 MVL.
Ce musée nous a beaucoup plu car
il ne se contente pas de l’aspect purement « moto » de Harley-Davidson. En effet, l’ensemble de l’histoire (économique, sociale, sportive et technologique)
de la firme est retracée et à travers celle-ci c’est l’histoire des USA qui est
aussi évoquée (grande dépression, 2ème guerre mondiale,
mondialisation des échanges et même le cinéma). En plus, y’a pas ces saloperies
d’audioguide mais des vrais explications à lire à ta guise et à ton rythme, ce
qui ne gâche rien.
Nous quittons ensuite Milwaukee
sous le soleil et prenons une petite route qui a l’air de longer le lac
Michigan. En réalité, elle le longe pas trop mais ce petit détour nous permet
de traverser les banlieues friquées de Chicago en empruntant la Sheridan Road ;
des baraques immenses au gout pas toujours sûr au milieu de terrains arborés,
le tout sur des dizaines et des dizaines de kilomètres, on n’en voyait plus la
fin. Bon, façon de parler, car on arrive tout de même à Chicago dont la
majestueuse « Skyline » nous accueille.
On fait le grand écart hôtelier puisqu’on
se cale trois nuits dans un Novotel du « downtown ». Nous avons une
superbe vue et des serviettes sans taches. On se promène un peu dans le centre,
la tête en l’air Ca nous plait bien car il y a plein de tours et les tours,
nous on kiffe ça.
Chemin faisant, nous arrivons au
Millenium Park dans lequel se déroule un festival de musique. Un concert
classique est donné sur une scène permanente ouverte sur le parc. On musarde
quelque temps puis, car Guillaume est entre temps passé en alerte faim de
niveau 2 (ce niveau correspond à un état où aucune activité autre que se
nourrir ne peut être envisagée), nous dinons dans un resto à touriste,
Giordano, dont la spécialité est la pizza fourrée, c’est comme une grosse
quiche à la tomate, c’est délicieux et très nourrissant.
Le ventre (trop) plein, nous nous
endormons.
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