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vendredi 4 juillet 2014

Day 17 & 18



Dernière attraction avant la traversée des grandes plaines, les Bad Lands, immortalisées par Terrence Malick dans le film du même nom (espérons que notre équipée se termine mieux que dans le film).

C’est aussi l’occasion pour notre Jean Alesi de pacotille de renouer avec la conduite sur gravillons trois ans après son dernier exploit. Un abruti averti en valant deux, il ne dépasse pas les 40 mph quand la limite est à 50. Le traumatisme est encore vivace.

C’est très beau, comme quoi l’érosion, ça a parfois du bon. Ca ressemble un peu aux Fiery Furnaces pour ceux qui connaissent. Selon, Vincent, notre consultant en tourisme, le seul truc qui empêche cet endroit d’être un top lieu de tourisme ce sont les couleurs un peu ternes.




On y voit aussi des troupeaux de bisons, mais bon pour nous ç’est un peu comme de voir des vaches maintenant. On quitte le parc et on s’arrête pour déjeuner à Interior (c’est le nom du bled) dans une vieille station essence, le « Cow Boy Corner », qui sert un délicieux rôti de porc purée à la gravie.



Passé ce bon moment, c’est de la route toute droite dans le South Dakota pendant des heures avec de la vache et du maïs. Vers neuf heures du soir on croise enfin un bled, répondant au doux nom de Canton, avec un motel.




Le lendemain, c’est l’interminable traversée de l’Iowa et du Minnesota. Pour vous donner une idée c’est aussi dépaysant que de prendre l’A4 pour aller à Nancy. C’est plat, il y a des champs et des fermes avec des silos suppositoires. C’est très chiant mais en même temps, on s’y attendait. Nous prenons donc l’autoroute et arrivons à Milwaukee, ville bien connue pour ses brasseries, Harley-Davidson et Jeffrey Dahmer.





Comme d’habitude, nous sommes accueillis par des trombes d’eau sur la poire. On descend dans le pire motel de nos voyages : lobby avec vitre blindé et salle de bain glauque de prison, même tout seul sous la douche, tu te baisses pas pour attraper le gel douche…Guillaume décide de dormir dans son sac de couchage tellement la literie ne lui inspire pas confiance.

On fait un tour en ville, pas terrible, seul point positif, un bar qui fait à bière à 1 dollar en happy hour. On fait aussi le tour des quartiers bien craignos de Milwaukee sans trop savoir où on va. En effet, contrairement à nous qui avons pris soin de construire des tours et des barres pour signaler au bon bourgeois les endroits à éviter, rien ne permet aux US de différencier à première vue une bonne zone d’un quartier résidentiel sauf peut-être le délabrement des maisons et l’herbe mal tondue. Ce qui complique encore plus l’orientation c’est que tu passes en quelques rues de la middle class à la misère crasse.

C’est donc un peu inquiet que nous nous endormons, en espérant qu’aucun coup de feu ne vienne troubler notre sommeil.
 

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