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mardi 1 juillet 2014

Day 14



Aujourd'hui, il fait tellement froid et dégueu qu’on décide de se casser illico presto. Juste le temps de faire le canyon entre deux averses.

Comme c’est bien fichu, il y a plein d’endroits où garer la bagnole pour voir le canyon sous tous les angles sans se fatiguer. C’est vraiment un beau canyon, plus joli même que les gorges du Verdon.




On sort de Yellowstone avec le chauffage à fond et à mesure que nous avançons, le ciel s’éclaircit ! C’est comme si la malédiction de Catherine Laborde qui s’était abattue sur nous avait été levée ! Bon, même si on a pas eu de bol question temps c’était quand même un bien joli parc. En fait, le problème c’est que le parc renferme la moitié des phénomènes géothermiques du monde mais qu’en ayant fait l’Islande et Bolivie, on a du en voir déjà l’autre moitié, donc bon pas d’effet de surprise quoi… La bonne nouvelle en revanche, c’est qu’au dernier moment, Vincent a pu filmer un ours, et oui enfin on en a vu un !



L’autre très bonne surprise de la journée, c’est la route 212, de Cooke City à Red Lodge. Elle emprunte le col de Colter à 8 000 pieds et le col de Beartooth à 11 000 pieds. Rendez vous compte 11 000 pieds, on est à plus de 3 300 mètres en bagnole ! C’est bien simple, on se demandait quand ça allait arrêter de monter, à chaque tournant, ça montait encore. Y’avait de la neige partout, des lacs gelés, des paysages à couper le souffle, bref s’il y a bien une route qui mérite le qualificatif de « scenic », c’est bien celle-là !





La descente est aussi très belle et c’est tout joyeux que nous revenons dans le Montana. Le reste c’est de l’autoroute, nous passons par Laurel et nous arrivons à Hardin, ville située à l’entrée de la réserve des indiens Crow. 
En effet, nous projetons d’aller visiter le site de la bataille de Little Big Horn mais comme on a du bol, car on a laissé le Grand Esprit de la Loose à Yellowstone, on tombe pile poil sur la reconstitution annuelle de la bataille, prévue le lendemain. Bon ce qui es moins sympathique, c’est que les moteliers en ont profité pour faire exploser leurs prix : 200 dollars la chambre...

Le soir, nous traversons la route pour tester un grand classique de la gastronomie américaine, le top du top de la bouffe mondialisée : le Do Mac ! Quelle va être réaction de Ronnie Mac Pen’in ? Lui qui a toujours mis le Mac Do tout en haut, devant Quick et La Brioche Dorée.

« Difficile de juger car j’ai toujours été un grand fan du Ranch BLT au poulet, sandwich que j’ai consommé assidument durant mon séjour New Yorkais, je l’ai retrouvé comme je l’avais laissé : délicieux et croustillant à souhait. Mis à part ça, le double cheese et les frites sont identiques au Mac Do français. Nous essaierons des burgers plus conventionnels au steak haché dans les Mac Do suivants »

A demain pour la dernière charge de Custer.


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