Aujourd'hui, il fait tellement
froid et dégueu qu’on décide de se casser illico presto. Juste le temps de
faire le canyon entre deux averses.
Comme c’est bien fichu, il y a
plein d’endroits où garer la bagnole pour voir le canyon sous tous les angles
sans se fatiguer. C’est vraiment un beau canyon, plus joli même que les gorges
du Verdon.
On sort de Yellowstone avec le
chauffage à fond et à mesure que nous avançons, le ciel s’éclaircit ! C’est
comme si la malédiction de Catherine Laborde qui s’était abattue sur nous avait
été levée ! Bon, même si on a pas eu de bol question temps c’était quand
même un bien joli parc. En fait, le problème c’est que le parc renferme la
moitié des phénomènes géothermiques du monde mais qu’en ayant fait l’Islande et
Bolivie, on a du en voir déjà l’autre moitié, donc bon pas d’effet de surprise
quoi… La bonne nouvelle en revanche, c’est qu’au dernier moment, Vincent a pu
filmer un ours, et oui enfin on en a vu un !
L’autre très bonne surprise de la
journée, c’est la route 212, de Cooke City à Red Lodge. Elle emprunte le col de
Colter à 8 000 pieds et le col de Beartooth à 11 000 pieds. Rendez vous
compte 11 000 pieds, on est à plus de 3 300 mètres en bagnole !
C’est bien simple, on se demandait quand ça allait arrêter de monter, à chaque
tournant, ça montait encore. Y’avait de la neige partout, des lacs gelés, des
paysages à couper le souffle, bref s’il y a bien une route qui mérite le
qualificatif de « scenic », c’est bien celle-là !
La descente est aussi très belle et c’est tout joyeux que
nous revenons dans le Montana. Le reste c’est de l’autoroute, nous passons par
Laurel et nous arrivons à Hardin, ville située à l’entrée de la réserve des
indiens Crow.
En effet, nous projetons d’aller visiter le site de la bataille
de Little Big Horn mais comme on a du bol, car on a laissé le Grand Esprit de
la Loose à Yellowstone, on tombe pile poil sur la reconstitution annuelle de la
bataille, prévue le lendemain. Bon ce qui es moins sympathique, c’est que les
moteliers en ont profité pour faire exploser leurs prix : 200 dollars la
chambre...
Le soir, nous traversons la route pour tester un grand
classique de la gastronomie américaine, le top du top de la bouffe mondialisée :
le Do Mac ! Quelle va être réaction de Ronnie Mac Pen’in ? Lui qui a
toujours mis le Mac Do tout en haut, devant Quick et La Brioche Dorée.
« Difficile de juger car j’ai toujours été un grand fan du Ranch
BLT au poulet, sandwich que j’ai consommé assidument durant mon séjour New
Yorkais, je l’ai retrouvé comme je l’avais laissé : délicieux et
croustillant à souhait. Mis à part ça, le double cheese et les frites sont
identiques au Mac Do français. Nous essaierons des burgers plus conventionnels
au steak haché dans les Mac Do suivants »
A demain pour la dernière charge de Custer.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire