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samedi 12 juillet 2014

Day 24 to the end



Le lendemain, on déménage dans un quartier plus en phase avec nos standards hôteliers modestes et aussi notre appétence particulière pour les quartiers interlopes.

Ceci fait, nous partons nous promener quand, au bout d’une demi-heure, une bonne grosse pluie nous tombe sur la gueule, douchant ainsi nos velléités de découverte de cette ville dont Peter Ustinov disait que c’était New-York géré par des Suisses (autant dire que ça doit être fendard).



On a quand même eu le temps de trainer dans un marché (car Vincent aime les marchés) qui a été élu meilleur marché du monde par National Geographic. C’est pas mal mais le truc bizarre c’est que la plupart des produits est déjà conditionnée comme dans un supermarché, donc bon pas très folklorique, en tous cas ça vaut pas le marché de l’Olive.

Ils sont partout...

Sinon, Toronto semble être divisée en quartier fonctionnels : le quarter des bars, resto et truc de sports, celui de la finance, celui des commerces et la vieille (faut le dire vite) ville. C’est aussi très cosmopolite. Bon au niveau architecture, c’est pas ouf, il y a même certains endroits qui ressemblent à Pont de Levallois.



Le lendemain, on met les voiles pour les chutes du Niagara. C’est un très bel endroit si on occulte les barres d’hôtels qu’il y a tout autour ; en plus ça doit être dans le Top 100 des trucs à voir avant de mourir donc bé ça fait une bonne chose de faite.
 


Nous retournons ensuite aux US où nous subissons la demie Argentine PB, une bien belle purge. Heureusement, les gens de Bath NY sont sympatoches et discutent avec nous au bar.

Chemin faisant, nous trouvons un bon motel de routier dans une zone industrielle de Jackson Ville et allons manger dans un autre bon truc de routier : le Country Pride, une chaine à mi-chemin entre le dinner et le Flunch.

Après une bonne nuit, nos deux routiers reprennent la route pour l’ultime destination de leur voyage : New York City.

Everything gonna be all right


Nous passons par le New Jersey et, cédant une nouvelle fois à un caprice de Guigui, nous quittons l’autoroute afin de trouver la maison de la famille Soprano (pour les gens que ça intéresse c’est 14 Aspen Drive à Caldwell). Ensuite, nous passons par Weehawken pour une séquence nostalgie de Vincent. Cela fait huit ans qu’il n’est pas retourné dans cette ville au nom nom ridicule dans laquelle il a vécu pendant 6 mois comme un réfugié kosovar dans une misérable chambrette donnant sur un mur aveugle. Submergé par l’émotion, il ne sait même plus dans quelle maison il habitait (faut dire qu’elles se ressemblent toutes). Il en prend donc deux en photo. Puis il montre à son camarade l’épicerie dans laquelle il achetait de quoi confectionner son modeste repas quotidien : le sandwich aux chips (c’est juste au-dessus de la galette de terre).

Guillaume Soprano devant sa maison...

Vincent's house 8 years ago ! Souvenir souvenir !


C’est ensuite l’arrivée par le Lincoln Tunnel, et enfin elle s’offre à nous dans toute la splendeur de ses embouteillages, New York ! Nous ressentons immédiatement l’ambiance et l’odeur si particulière de la ville du monde occidental qui sent le plus la poubelle. Ah quel bonheur, quelle ivresse !


Un appart Upper east side c'est quand même plus sympa que les motels

En parlant d’ivresse, nous retrouvons Anais, Andrejs et leurs potes à Grand Street histoire de se la coller. Jacques nous rejoint et on finit de fêter dignement (enfin, façon de parler) l’anniversaire de Guigui dans un bar cocktail.

Alors voilà, la boucle est bouclée, quatre ans après, nous sommes de retour à New York avec 5500 miles de plus au compteur, aucun accident, ni même une petite interpellation, preuve qu’on progresse à chaque voyage.

A la prochaine les amis,

mardi 8 juillet 2014

Days 20, 21, 22, 23... Chicago to Toronto !



Aujourd’hui c’est fête nationale et tout le monde est très content d’être américain, car les US c’est le pays de la liberté. Nous, on est français, et c’est pas notre fête parce qu’une fois de plus on se fait sortir par les allemands…

Ravalant notre amertume, nous continuons à arpenter les rues de Chicago en quête d’un bon endroit pour assister le soir au traditionnel feu d’artifice. Nous en trouvons un bon près du lac Michigan. Le spectacle est un peu décevant du genre Old Faithful.
 





Le lendemain, on se fait un tour en bateau mouche au milieu des grattes ciel. C’est très intéressant, ça raconte l’histoire de Chicago à travers l’architecture. C’est vraiment chouette, on recommande. On a appris notamment qu’ils avaient inversé le cours d’une rivière pour faire profiter les gens du Missouri de leurs ordures plutôt que de se les garder pour eux. Quelle ingéniosité !


Trump Tower
Marina Towers


Un joli immeuble art déco dont on ne se rappelle plus le nom


Wrigley building (à gauche) et une saloperie néo-gothique (à droite)


Nous visitons aussi le vieux Chicago avant de nous diriger vers le Wrigley Stadium pour aller voir jouer les Cubs, une des deux franchises de base-ball de la ville. Malheureusement pour nos deux amis, Guillaume n’avait pas compris qu’aux USA, c’est l’équipe qui se déplace qui figure en premier et donc les Cubs jouent bien ce soir mais à Washington… qu’à cela ne tienne, nous nous rattrapons avec Hollande Costa Rica.

L’hôpital Beaujon building 


A Chicago, on aime les Nuls

Nous retournons dans le centre. Nous nous trompons deux fois de métro (plus habitués à leurs quais avec des lignes différentes…). On fait un tour de « loop », le métro aérien qui fait le tour du centre-ville, puis on va à l’ancienne Poste, un bâtiment gigantesque, désormais abandonné, construit à l’époque pré e-mail et Amazon. C’est là qu’ils ont tourné la première scène du Batman avec le joker.




C'est pourtant difficile de se tromper...

1ère scene de The Dark Knight

On va ensuite à la gare centrale dont la salle des pas perdus est majestueuse (peut-être parce que non emplie d’immondes kiosques Relay, Pomme de Pain et autres Glups’ comme toutes les gares du pays du bon goût).
C’est aussi dans cette salle que débouche le fameux escalier des « Incorruptibles » quand Costner et Garcia arrêtent le comptable de Capone à la fin (avec le bébé dans le couffin).



Mais ou sont Kevin Costner et Andy Garcia...

Tu crois que ça marche comme chez nous ?

Comme tout ça nous a donné faim, on s’arrête dans une espèce de sandwicherie italo américaine et on goute à leur spécialité, l’Italian Beef Sandwich. Et bé c’est pas bon, c’est comme un grec nature mais avec de la viande dégueu et grasse marinée et qui imbibe le pain qui devient tout mouillé caoutchouc. C’est même dégueu en fait.

Alors que la pluie se met à tomber, nous rentrons nous coucher. 




Vue depuis la chambre
Le lobby de l'hôtel...ça rappelle Las Vegas

Le lendemain, c’est réveil à 7 heures du mat’ pour aller en haut de la Willis Tower (anciennement Sears), la plus haute de l’hémisphère nord, plus grande même que la Tour Montparnasse. Si on se lève à pareille heure c’est que la veille en fin d’après-midi, c’était deux heures d’attente.

Notre effort est couronné de succès et les yeux encore collés on monte direct les 120 étages. En haut, c’est bien fichu mais il n’y a pas de terrasse, on est juste dans un étage vitré. Mais y’a un truc pas mal c’est des balcons transparents qui font tout peur.




Il est temps pour nous de quitter Chicago pour Detroit, la ville des bagnoles et d’Axel Foley. Bon, cette ville souffre d’une mauvaise réputation : chômage, délinquance, insécurité etc. Mais nous, on a trouvé ça très bien même si bon y’a pas mal de quartiers dans lesquelles on a pas envie d’aller chercher le pain le matin ou rentrer bourré le soir…Mais le downtown est bien, aéré, avec des jolis bâtiments. A l’extérieur, un bon nombre de bâtiments abandonnés mais avec un bon potentiel (attention de nombreux travaux à prévoir).

Dans le détail, on a mangé dans la rue de la Huchette locale (« Greek town ») et c’était pas mal même si au bout de trois semaines d’US, le simple fait de pouvoir bouffer un accompagnement autre que des frites suffit à notre bonheur. Ensuite, on est allé voir un match de base-ball : les Tigers contre les Rays. Vraiment un truc à faire, ambiance (très) bon enfant (pas de « Tampa Bay, Tampa Bay, ontancule ») ; comme ce sport ne requiert pas un intérêt constant, les gens se baladent, discutent, mangent et boivent (même des binouzes et de la vodka), ça rigole et tout, c’est franchement bien. Guillaume, dont les repères supporteriaux ont été bouleversé par le plan Leproux et la reprise du PSG par QSI, décide de devenir dorénavant supporter des Tigers (en plus, ils ont perdu ce soir, ça lui plait). En conséquence, il s’achète une belle casquette.

Fais gaffe derrière toi, Vincent...






 
Après cette bonne soirée, nous rentrons au motel...

Le lendemain, on va au musée Ford à Dearborn, qui est pas mal mais un peu fouilli. Ensuite on déguste un « Coney Island » qui est un hot dog avec chili et oignons. Un délice. Enfin, pour satisfaire un caprice de Guigui, on se tape 35 miles pour aller au Palace d’Auburn Hills, la salle des Pistons.


L'ancienne gare de Detroit
 
On quitte Motor Town en direction du Canada. A la frontière, on choisit la ligne « service bilingue », qu’est pas très au point car on comprend rien à ce que raconte la douanière en français, elle s’énerve un peu contre Guillaume qui du coup lui répond n'importe quoi mais nous laisse rentrer quand même.

Nous passons par London où coule la Thames (vraiment) puis arrivons à Toronto comme de vrais champions, sans guide ni hôtel. Fidèle à notre technique de recherche depuis longtemps éprouvée, on s’arrête dans le premier hôtel venu après avoir crabé en voiture.



Le soir, c’est la fête. On dine chez « Coquine », un restaurant français trouvé au hasard de nos crabages et qui vaut un paquet de restaurant français de France. Une tuerie ! Rhhhahaha que c’est bon le foie de veau ! Même le vin californien se tient bien.


 Bonne nuit.